Tout savoir sur le fer
Le fer est un oligo-élément présent à l’état de trace dans l’organisme (on en trouve de 3 à 5 g dans le corps), mais néanmoins vital. Où le trouver et quels sont ses bienfaits ?
Par nutriting
Publié le 19 juillet 2024
Qu’est-ce que le fer ?
On distingue le fer héminique (lorsqu’il est associé à l’hème de l’hémoglobine, et que l’on retrouve uniquement dans les aliments d’origine animale), et le fer non héminique (que l’on retrouve dans les aliments d’origine végétale, les œufs et les produits laitiers).
Le fer non héminique est nettement moins bien absorbé que le fer héminique (approx. 5% vs. 25%). Le fer ne peut être synthétisé par l’organisme et doit donc être apporté par l’alimentation.
A quoi sert le fer ?
Le fer est un élément vital puisqu’il entre dans la composition de l’hémoglobine (présente dans les globules rouges), qui est responsable du transport de l’oxygène dans toutes les cellules de l’organisme. Il rentre également dans la constitution de la myoglobine (présente dans les muscles), qui stocke l’oxygène en attendant que ce dernier soit utilisé.
Il est par ailleurs nécessaire à la production d’ATP (adénosine triphosphate), qui est la première source d’énergie du corps humain.
Il joue un rôle important dans le bon fonctionnement du système nerveux, et permet de ce fait de maintenir les capacités intellectuelles et de lutter contre la fatigue.
Il est par ailleurs indispensable au bon fonctionnement des défenses immunitaires.
Où trouve-t-on le fer ?
Les principales sources de fer sont la viande rouge, les abats, le boudin noir et les poissons. On trouve du fer également dans les légumineuses, les légumes verts, les céréales, les noix, les fruits, les œufs et les produits laitiers, mais sous une forme (fer « non héminique ») qui est nettement moins bien absorbée par l’organisme.
Il est à noter que le thé peut inhiber l’absorption du fer : il est par conséquent préférable de consommer cette boisson en dehors des repas.
Carence et excès en fer
Une carence en fer peut déboucher sur une anémie, c’est-à-dire une faible concentration d’hémoglobine dans les globules rouges (ou anémie ferriprive), qui est à l’origine d’une fatigue généralisée. De manière générale, les besoins peuvent être accrus pendant la grossesse ou la croissance, ou en cas de règles abondantes chez les femmes. Ceci étant, lorsqu’il se retrouve en excès dans l’organisme, le fer peut se transformer en oxydant, c’est-à-dire qu’il produit alors des radicaux libres et s’oppose aux bénéfices des antioxydants.
Ainsi, Plusieurs études ont montré que des apports ou des stocks en fer plus élevés sont associés à des risques accrus de cancers et de maladies cardio-vasculaires. Récemment, l’étude Iowa Women’s Health Study, menée sur plus de 41 000 femmes, a confirmé que celles qui utilisaient un complément alimentaire comportant du fer avaient une mortalité plus élevée que les autres. Par conséquent, si vous manquez de fer, il est important de corriger ce déficit, après avoir consulté votre médecin. Mais mise à part cette situation bien précise, les déficits étant relativement rares dans nos sociétés modernes, il apparait relativement inutile, voire même dangereux, de prendre un supplément de fer de manière systématique.
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