Le complément alimentaire fer

L’intérêt du fer pour l’organisme ayant été largement étudié, son action est caractérisée par de nombreuses allégations^2,3 :

Ces allégations valent pour des niveaux d’apports correspondant aux repères nutritionnels donnés par l’ANSES¹. Au-delà, il convient d’être prudent, car en raison de son potentiel pro-oxydant, une surcharge chronique en fer peut altérer le fonctionnement cellulaire et impacter négativement certains organes comme le foie, le cœur, les reins ou les poumons⁴.

Ingrédients : Carbonate de magnésium (anti-agglomérant), gélule végétale (enveloppe : pullulane), bisglycinate de fer (Ferrochel®), huile d’olive bio.

Le statut en fer résulte de mécanismes complexes qui concourent au maintien des concentrations intracellulaires et circulantes afin de répondre aux besoins du métabolisme.

Ainsi les pertes sont limitées grâce à un recyclage efficace du fer des globules rouges, et l’équilibre se fait par modulation de l’absorption intestinale et des réserves.

Dans les aliments, le fer se présente sous deux formes : fer héminique et fer non héminique.

• Le fer héminique est présent exclusivement dans la chair animale (viande et produits dérivés, abats, poissons et fruits de mer) dont il constitue, selon les espèces et les morceaux, 15 à 80% du fer présent.
• La part restante est constituée par le fer non héminique, forme que l’on trouve également dans les aliments d’origine végétale (légumineuses, noix, céréales, légumes à feuilles vertes), et dont la disponibilité peut être impactée par différents composés alimentaires (tanins, phytates, oxalates).

L’absorption du fer héminique est supérieure à celui du fer non héminique. Cependant, elle n’est pas régulée par les besoins, contrairement à celle du fer non héminique (qui sera majorée si les réserves sont basses, et freinée dans le cas contraire).

Lorsqu’un manque de fer a été diagnostiqué, une complémentation peut être proposée sous diverses formes :

• Par voie orale, le plus fréquemment avec des comprimés ou des gélules de sulfate ferreux ;
• Par injection intraveineuse, lorsque le traitement oral est mal toléré, sous surveillance médicale en raison des risques associés (réaction d’hypersensibilité, extravasation)^5,6.

Il s’agit d’un complément alimentaire de fer « chélaté », c’est-à-dire dans ce cas, d’un complexe de fer lié à deux acides aminés (glycine).

Ce type de liaison permet théoriquement à la molécule chélatée d’être absorbée intacte par les cellules du tube digestif, ce qui entraîne une réduction des troubles digestifs généralement associés à la complémentation en fer.

Plusieurs études ont donc été menées pour valider ce concept, d’abord à titre expérimental dans des essais d’enrichissements alimentaires, au tournant des années 2000^7,8,9,10,11.

Les résultats ayant été jugés satisfaisants, des essais randomisés de complémentation en fer ont été entrepris, avec une amélioration de la méthodologie au fil des ans, pour aboutir à un bon niveau de preuve.

Ainsi, une publication de 2012 relate comment une équipe de l’Université de Pise, en Italie, a mené une étude exploratoire afin de comparer bisglycinate de fer et sulfate de fer dans le traitement de l’anémie par carence en fer chez des patients atteints de cancer¹².

Alors que la quantité de fer contenu dans le complément de sulfate de fer représentait environ 4 fois celle du bisglycinate, l’amélioration des taux de ferritine et d’hémoglobine ont été quasiment semblables entre les deux formes.

Sur un autre type de population, des chercheurs mexicains et américains ont réalisé une évaluation comparative entre bisglycinate de fer et sulfate de fer, dans le but de restaurer les réserves en fer d’un échantillon d’enfants scolarisés à Mexico¹³.

Quelques années plus tard, dans le cadre d’une recherche exploratoire publiée en 2018, des chercheurs brésiliens ont également suivi des enfants (âgés de 1 à 13 ans), souffrant d’anémie par carence en fer, au cours d’un essai de complémentation en bisglycinate de fer¹⁴.

Bien que ce type d’étude ne permette pas de conclure de manière définitive, une hypothèse intéressante dégagée par ces travaux rejoint celle établie par une série de tests réalisés en laboratoire au début des années 2000¹⁵ : le bisglycinate de fer pourrait bénéficier d’une absorption régulée par l’organisme, comme celle du fer non héminique, c’est-à-dire dépendante des niveaux de fer de l’organisme.

Enfin, deux études de bonne qualité méthodologique vont venir confirmer l’avantage du bisglycinate de fer dans le traitement des anémies liées à la grossesse, avec un niveau de preuve satisfaisant.

La première, réalisée par une équipe égyptienne auprès de femmes enceintes en situation d’anémie par carence en fer a permis de montrer que le bisglycinate de fer était plus efficace pour restaurer le taux d’hémoglobine que le sulfate de fer, tout en provoquant moins d’effets indésirables¹⁶.

La deuxième, menée conjointement par deux Universités de Bangkok en Thaïlande, a évalué l’effet d’une prise régulière de bisglycinate de fer, associé à un multivitamines, comparativement à une prise de fumarate de fer dans les mêmes conditions (avec multivitamines), pour le traitement de carences en fer observées chez des femmes enceintes¹⁷

En regard des nombreuses fonctions auxquelles contribue le fer dans l’organisme, il apparaît que des apports adéquats sont indispensables.

Dans certaines situations cependant, ces apports peuvent être difficiles à fournir :

• soit parce que les quantités nécessaires augmentent (grossesse, croissance, etc.) ;
• soit parce que les pertes sont trop importantes (menstruations abondantes, pratique sportive intense, etc.) ;
• soit enfin parce que l’alimentation n’est pas en mesure de répondre aux besoins.

Lorsqu’un diagnostic de carence en fer est posé, une complémentation peut s’avérer nécessaire pour redresser la situation.

Soutenu par plus de 20 années de recherche clinique avec un bon niveau de preuve, le bisglycinate de fer jouit d’un excellent profil de sécurité et d’une capacité prouvée à recharger les réserves en fer.

Fidèle à ses engagements de qualité et de respect des données scientifiques, nutriting propose désormais cette forme efficace dans un complément alimentaire de fer sous forme chélatée.