Le complément alimentaire collagène

L’ensemble de ces propriétés résulte d’une composition particulière en acides aminés (les briques de base dont sont constituées les protéines). Ce qui lui permet à la fois d’acquérir une forme “en tresse”, très résistante, et de favoriser des liaisons qui renforcent sa solidité.

Ces acides aminés sont naturellement présents en quantité dans un certain nombre d’aliments d’origine animale comme la peau, les cartilages ou les pièces gélatineuses.

Cependant, l’évolution des cultures alimentaires a conduit à l’abandon progressif des traditions qui incluaient ces “bas” morceaux dans la cuisine quotidienne.

Au premier abord, l’idée peut sembler étrange puisqu’en théorie, les protéines sont découpées lors du processus digestif pour obtenir des acides aminés. Donc, a priori, n’importe quelle source de protéine, animale ou végétale, est susceptible de fournir les éléments nécessaires que l’organisme utilisera selon ses besoins.

Cependant, la réalité est un peu plus complexe.

En effet, il arrive qu’à l’issue du processus de digestion d’une protéine demeurent des petites “grappes” comportant 2 ou 3 acides aminés, qui restent attachés entre eux et peuvent ainsi être assimilés sous cette forme par le tube digestif.

Sous certaines conditions, ces petites grappes, appelées “peptides“, pourraient faciliter la construction de nouvelles protéines, puisqu’elles constituent en quelque sorte des éléments “pré-assemblés” directement disponibles.

Or, lorsqu’ils sont issus du collagène, ces peptides contiennent précisément de courtes séquences incluant les acides aminés indispensables évoqués plus haut : glycine, proline et hydroxyproline.

L’hypothèse avancée par les chercheurs est donc que ces peptides pourraient avoir la capacité de favoriser, au moins en partie, la reconstruction du collagène dans les tissus qui le nécessitent.

Ingrédient : Collagène hydrolysé d’origine bovine.

Pour confirmer l’hypothèse des chercheurs concernant la reconstruction du collagène dans les tissus qui le nécessitent, il faut d’abord s’assurer que les peptides de collagène arrivent bien dans la circulation sanguine après ingestion.

C’est justement ce qu’a constaté une équipe de l’Université de Kyoto en 2005 après avoir vu apparaître dans le sang de volontaires des peptides de collagène identiques à ceux qu’ils avaient ingérés quelques minutes au préalable¹.

Ces résultats ont été confirmés par d’autres équipes, de façon ponctuelle en 2017², et sur une durée de 4 semaines en 2018³.

L’étape suivante consiste à suivre le trajet des peptides de collagène dans l’organisme en vue de confirmer qu’ils s’intègrent bien dans les organes cibles : peau et cartilages articulaires.

Des réponses favorables ont été apportées par des études chez l’animal, notamment :

• En 1999 pour les cartilages⁴
• En 2017 pour la peau²

La confirmation du phénomène chez l’humain reste toutefois en attente, car elle nécessite des systèmes de “marquage” particuliers qui sont en cours d’élaboration⁵.

Heureusement, il existe déjà de très nombreuses études cliniques qui viennent soutenir l’hypothèse de l’intérêt des peptides de collagène en santé humaine.

Au terme d’une étude de bonne qualité publiée en 2014, une équipe chinoise de l’Université Jiao-tong de Shanghai conclut que :

• la prise quotidienne de 8 g de peptides de collagène
• pendant 6 mois
• par des femmes âgées de 40 à 70 ans
• pourrait aboutir à l’amélioration significative d’un certain nombre de paramètres liés à l’arthrose du genou
• tels que douleur, raideur et capacité fonctionnelle⁶

Le bénéfice articulaire s’observe également chez des athlètes dans le cadre d’un essai clinique qualitatif conduit par le département de science du sport de l’Université de Fribourg (Allemagne) en 2017. Les évaluations menées tant par les chercheurs que par les participants rendent compte :

• d’une diminution des douleurs à l’effort
• consécutivement à une prise quotidienne de 5 g de peptides de collagène
• pendant 12 semaines⁷

L’année suivante, dans une étude à niveau de preuve modéré réalisée également sur un échantillon d’athlètes, des chercheurs de la même Université suggèrent que :

• la prise de 5 g de peptides de collagène
• pendant 6 mois
• favoriserait une diminution des entorses de la cheville en améliorant la stabilité de celle-ci⁸

Dans le cadre d’une étude exploratoire achevée en 2014, des dermatologues de l’Université de Kiel (Allemagne) constatent que :

• l’administration quotidienne de 2,5 à 5 g de peptides de collagène
• pendant 8 semaines
• permettrait d’améliorer l’élasticité de la peau⁹

La même année, ils publient des résultats de niveau similaire indiquant que les peptides de collagène favoriseraient une réduction du volume des rides du contour de l’œil¹⁰, probablement en stimulant la synthèse de chaînes peptidiques (pro-collagène, élastine).

L’année suivante, poursuivant leurs travaux sur les peptides de collagène, ils rendent compte de :

• l’amélioration de l’état de la cellulite
• sur un échantillon de 105 femmes
• après 6 mois de prise
• à hauteur de 2,5 g par jour¹¹

En 2015, une autre étude exploratoire, menée cette fois par une équipe française, met en évidence l’intérêt des peptides de collagène :

• à raison de 10 g pris quotidiennement
• pendant 8 semaines
• pour obtenir une amélioration significative de l’hydratation cutanée¹²

Dans le cadre d’une étude à fort niveau de preuve publiée en 2015, des chercheurs allemands ont recruté 60 patients souffrant de sarcopénie (fonte musculaire) liée à l’âge. Ils les ont fait participer à un programme associant :

• musculation
• et prise quotidienne de 15 g de peptides de collagène ou placebo

Au terme des 3 mois du programme, les participants ayant bénéficié des peptides de collagène ont vu leur masse maigre progresser de manière significative¹³.

Le même dosage (15 g) a également été évalué sur un groupe d’hommes en surpoids pendant 12 semaines par une équipe de chercheurs des Universités de Vienne (Autriche) et Fribourg (Allemagne).

Les résultats, publiés en 2021, indiquent avec un bon niveau de preuve que les peptides de collagène permettraient d’améliorer la composition corporelle, en favorisant conjointement :

• une augmentation de la masse maigre
• et une diminution de la masse grasse¹⁴

À l’occasion d’un essai en cross-over publié en 2024, une équipe de recherche britannique a évalué la capacité de synthèse du collagène de 10 jeunes athlètes masculins après l’ingestion d’une dose de 15 g ou 30 g de peptides de collagène ou d’un placebo¹⁶.

Dans ce type d’essai, chaque participant est son propre contrôle et teste par conséquent les différents dosages ainsi que le placebo. Les tests sont espacés par un temps plus ou moins long, appelé “wash-out“, afin d’éviter l’influence possible d’un test sur le suivant.

Ici, les participants ont pris une dose de collagène (ou le placebo) 1 heure avant d’effectuer une séance de squat. À l’issue de cette séance et pendant plusieurs heures, les chercheurs ont mesuré la présence dans le sang d’un marqueur qui indique que l’organisme est en train de fabriquer du collagène au niveau des tissus conjonctifs (tendons et fascias musculaires par exemple).

Après 1 semaine de “wash-out”, les athlètes ont refait la même séance de squat mais avec un dosage différent (ou le placebo), puis encore une fois après 1 nouvelle semaine de “wash-out”. Ainsi, chaque participant a pu tester le placebo, 15 g de peptides et 30 g de peptides.

Au terme de l’essai, les chercheurs ont pu constater que la dose de 30 g favorisait une synthèse (fabrication) de collagène significativement supérieure au placebo et à la dose de 15 g.

Selon une étude allemande de bonne facture terminée en 2018 :

• la prise de 5 g de peptides de collagène
• pendant 1 an
• chez des femmes ménopausées
• permettrait de préserver la densité minérale osseuse du col fémoral et des vertèbres¹⁵

Pour profiter au maximum de tous ces bienfaits, nous avons choisi un collagène contenant des peptides de faible poids moléculaire, obtenus par hydrolyse.

Le faible poids moléculaire garantit que notre collagène a bien été hydrolysé (= découpé) pour obtenir majoritairement des peptides de petite taille (2 à 3 acides aminés), qui seront facilement assimilés par l’organisme.

Ce collagène de type I est le même que celui qu’on trouve naturellement dans les os, la peau et les cartilages.

Soucieux du respect animal, il était également important pour nous de privilégier un collagène issu d’élevage extensif raisonné.

C’est pourquoi notre collagène est issu de bœufs nourris à l’herbe (grass fed) et élevés en plein air sur pâturage (pasture raised) au Brésil.

Il est en outre estampillé « Clean label », c’est-à-dire qu’il est garanti sans OGM, sans additifs, sans conservateurs, sans allergènes, sans sucre, sans cholestérol.