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Pourquoi faut-il prendre soin de sa peau ?
Points noirs, boutons blancs, rougeurs, plaques rouges et rugueuses, pores dilatés, zone médiane brillante… Notre épiderme nous confronte régulièrement à une multitude de défis, impactant notre apparence et notre confiance en soi. Souvent perçus à tort comme de simples rituels esthétiques, les soins de la peau jouent pourtant un rôle essentiel sur la santé cutanée et le bien-être général. Dans cet article, nous expliquons l’importance des soins pour la peau à tous les âges, et nous détaillons les bons gestes à intégrer dans une routine beauté optimale.
Par Camille Gauthier
Publié le 23 octobre 2024
La peau, un organe à part entière
Composition de la peau
La peau est le plus grand organe du corps humain1, avec une surface de 2 m² en moyenne2. Représentant 15% du poids total du corps adulte3, elle est divisée en plusieurs couches4.
L’épiderme
L’épiderme constitue la couche la plus externe de la peau. Son épaisseur varie entre 0,1 et 1,5 mm selon les parties du corps4, avec les paumes figurant parmi les zones les plus épaisses. Ces régions sont plus profondes en raison d’une exposition accrue aux contraintes mécaniques et aux frottements.
La surface de cette couche est formée de cellules mortes, qu’elle perd naturellement au cours d’un processus appelé desquamation4.
L’épiderme est composé principalement de kératinocytes4, représentant environ 95% des cellules épidermiques5. Ces cellules fabriquent de la kératine conférant à la peau sa dureté.
Il contient également des mélanocytes. Ces cellules spécialisées produisent la mélanine, un pigment qui donne un teint plus ou moins coloré. Responsable de la pigmentation cutanée, elles agissent également comme un bouclier naturel en protégeant la peau des effets négatifs des rayons ultraviolets (UV) du soleil4.
Enfin, l’épiderme est recouvert de sébum, produit par les glandes sébacées. Cette substance forme un film hydrolipidique dont le rôle est de maintenir l’hydratation de la peau et de la protéger des agressions extérieures.
Le derme
Le derme est un tissu conjonctif d’épaisseur variable selon les régions corporelles. Mesurant entre 1 et 5 mm, il est plus épais que l’épiderme5.
Cette couche interne de la peau est constituée de fibres de collagène et d’élastine. Ces protéines procurent souplesse et élasticité à la peau.
Le rôle principal du derme est de soutenir l’épiderme4. Contrairement à ce dernier, il est fortement irrigué en sang. Le derme assure ainsi la nutrition de l’épiderme. De même, il participe à la thermorégulation, à la cicatrisation et à l’élimination de produits toxiques par la sueur, riche en urée.
L’hypoderme
C’est la couche profonde de la peau. L’hypoderme est très déformable grâce à sa composition en graisses. Constitué en grande partie de tissus adipeux, il sert d’interface entre la peau et les structures mobiles sous-jacentes (muscles, tendons, ligaments…), tout en contribuant à l’absorption des chocs.
D’origine multifactorielle, la cellulite crée l’aspect caractéristique de “peau d’orange” sur la surface cutanée. Elle se caractérise par une inflammation de l’hypoderme, également connue sous le nom de tissu adipeux sous-cutané.
Le microbiote de la peau
Le microbiome cutané, également connu sous le nom de flore cutanée, désigne l’ensemble des micro-organismes résidant sur la surface et l’intérieur de la peau.
Cette dernière est colonisée par un milieu diversifié de bactéries (Propionibacterium acnes, Staphylococcus epidermis, Staphylococcus aureus, Corynebacterium diphtheria, Corynebacterium jeikeium et Pseudomonas aeruginosa…)7, ainsi que des champignons, des virus et des parasites. Chaque région de la peau héberge un microbiote unique adapté à son environnement8.
Cette flore protège l’organisme contre les pathogènes, tant par sa présence physique à la surface de la peau que par la sécrétion de molécules antibactériennes et d’acides9.
De plus, de nombreuses affections courantes telles que l’acné10, la dermatite atopique11, le psoriasis12, sont associées à des déséquilibres du microbiote, phénomène appelé dysbiose.
Bon à savoir
L’eczéma du nourrisson, également connu sous le nom de dermatite atopique, touche environ 10 à 20% des nourrissons et des jeunes enfants. Cette période peut être difficile à vivre pour le nourrisson et source de stress pour ses parents. Elle affecte environ 10% des adultes jeunes âgés de 20 à 30 ans, et moins de 3% des personnes de plus de 50 ans. La peau présente souvent des infections à Staphylococcus aureus.7
On reconnaît l’eczéma par des poussées de plaques rouges sur une peau sèche, accompagnées de démangeaisons intenses et parfois de petites vésicules qui se transforment en croûtes. La localisation de ces plaques varie en fonction de l’âge : chez les plus petits, elles sont souvent présentes sur les joues, le front et le menton, tandis que chez les enfants plus âgés, elles apparaissent plutôt au niveau du cou, des plis des coudes, des poignets et des genoux.
Bien que l’eczéma soit généralement considéré comme une affection cutanée bénigne, il peut influencer le bien-être et le sommeil du nourrisson. De plus, il peut avoir des répercussions à long terme : environ un enfant sur 3 souffrant d’eczéma dans leur petite enfance développe de l’asthme en grandissant13.
Pour apaiser les désagréments chez le bébé, il est généralement conseillé de maintenir une hydratation régulière, d’appliquer des crèmes prescrites par le pédiatre lors des poussées, de donner un bain rapide à l’eau tiède et de limiter l’exposition à des irritants potentiels comme la laine, les tissus synthétiques, la transpiration, les savons et les parfums.
La peau : quel est son rôle ?
Cet organe complexe est loin d’être une simple enveloppe inerte : elle remplit de multiples fonctions importantes. Examinons-les ensemble.
La peau : une protection contre les agressions extérieures
La peau est l’organe le plus exposé. Elle forme une barrière physique naturelle contre l’environnement extérieur, capable de résister à un large éventail de défis1: agression des micro-organismes, lésions physiques, effets des rayonnements UV…
A noter, la pigmentation permet d’assurer une certaine protection de l’organisme face aux rayons du soleil.
La peau pour synthétiser la vitamine D
La peau participe à la synthèse de la vitamine D, grâce à l’exposition aux rayons UV.
Aussi appelée “vitamine du soleil”, la vitamine D contribue à l’absorption normale du calcium et du phosphore.
Elle participe également au maintien de la fonction musculaire et immunitaire.
Cependant, la majorité des Français présentent une insuffisance en vitamine D, avec environ 80% de la population concernée par cette carence14.
La peau pour le maintien de la température corporelle et de la perte en eau
L’une des fonctions importantes de la peau est de maintenir la température corporelle constante.
A noter, sa température est régulée en partie par la sudation (transpiration). Lorsque la sueur sécrétée s’évapore à la surface de la peau, elle contribue à rafraîchir le corps.
La peau : organe de la perception sensorielle
La peau est un organe sensoriel, nous permettant de ressentir le toucher.
Environ 1 million de fibres nerveuses desservent la peau4. Riche en terminaisons nerveuses, particulièrement à l’extrémité des doigts, elle peut détecter la température, la pression ainsi que la douleur.
Cette sensibilité permise grâce à de nombreux récepteurs remplit une fonction protectrice essentielle.
La peau, un organe fragile de notre corps
Un organe soumis à de nombreuses agressions
Un ensemble d’agressions environnementales
La peau est exposée à diverses agressions, notamment environnementales, qui peuvent affecter sa santé et son apparence. Parmi elles, les rayons ultraviolets (UVA, UVB et UVC) émis par le soleil constituent l’une des principales menaces. Ces rayons peuvent causer des dommages à long terme, tels que son vieillissement.
Protéger sa peau du soleil est donc essentiel, que ce soit par l’utilisation de crèmes solaires ou par des vêtements protecteurs.
En outre, le froid peut également l’agresser, en la desséchant. De même, la pollution peut obstruer les pores de la peau, causant ce phénomène de peau terne.
Enfin, l’utilisation de maquillage inadapté ou de produits de mauvaise qualité peut également agresser la peau, entraînant des réactions allergiques ou des irritations.
Dans les années 1930, les conséquences de l’exposition au soleil ont radicalement évolué dans le milieu médical. Bien que considérés comme bénéfiques pour la santé depuis le début du siècle en raison de leur implication dans la synthèse de la vitamine D, les risques associés ont suscité une attention croissante. Les travaux de chercheurs comme Findlay, démontrant la capacité des UV à induire des tumeurs malignes, ont largement contribué à la prise de conscience de leur potentiel cancérigène. Ainsi, c’est seulement dans les années 40 que le lien entre l’exposition solaire et le cancer de la peau est clairement établi5.
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Les agressions intrinsèques
Bien qu’elle soit considérée comme notre bouclier contre l’environnement extérieur, la peau est également profondément influencée par des facteurs internes.
Le stress, la fatigue, les fluctuations hormonales pendant la puberté, la grossesse ou la ménopause, le tabac, peuvent entraîner des déséquilibres cutanés et laisser leur empreinte sur notre peau.
Le teint, autrefois lumineux, peut devenir terne et fatigué, tandis que des cernes s’installent sous nos yeux.
Quant à la surproduction de sébum, elle a tendance à entraîner l’apparition soudaine de boutons disgracieux.
L’apparence de notre peau, véritable reflet de notre bien-être intérieur, révèle ainsi les défis internes auxquels elle est confrontée.
Quelles sont les conséquences ?
Des conséquences esthétiques sur la peau
D’une part, ces agressions peuvent avoir des conséquences esthétiques.
L’acné, par exemple, est un problème courant touchant environ 25% des femmes. Il se manifeste par des comédons sur le visage et/ou le décolleté. D’intensité variable et en fonction de certaines périodes (stress, fatigue, règles…), ces imperfections sont souvent dues à une production excessive de sébum ou à une infection bactérienne par Cutibacterium acnes7.
Ce micro-organisme anciennement connu sous le nom de Propionibacterium acnes prolifère dans le sébum en excès, provoquant une inflammation locale.
Un affaiblissement de la capacité protectrice de la peau
D’autre part, les multiples attaques que subit quotidiennement la peau affaiblissent sa barrière protectrice.
De manière immédiate, cela se traduit par des altérations visibles de son apparence : le teint devient terne et irrégulier, des imperfections et des rougeurs apparaissent.
À long terme, ces agressions contribuent à accélérer le processus de vieillissement cutané.
Comment protéger et prendre soin de sa peau naturellement ?
Excès de sébum, hydratation insuffisante, pollution, fluctuations hormonales, maquillage inapproprié, tabac, stress et fatigue… Les causes des problèmes de peau sont multiples et nécessitent une approche spécifique. Découvrons des méthodes naturelles pour maintenir une peau saine et éclatante.
Soin de la peau et micronutrition : l’importance des antioxydants
Les radicaux libres, produits naturellement lors de divers processus métaboliques de l’organisme ou suite à une exposition solaire, endommagent la structure cellulaire et contribuent au vieillissement prématuré des cellules du derme.
La consommation d’alcool et de tabac induit également un stress oxydatif qui épuise les réserves d’antioxydants de la peau, la rendant ainsi plus fragile et vulnérable.
Pour contrer ces effets, l’apport d’antioxydants demeure la meilleure stratégie (tout en limitant le tabac et l’alcool).
Heureusement, ces molécules essentielles à la beauté de l’épiderme sont nombreuses. On peut citer certaines vitamines (A, C, E), divers minéraux (sélénium, zinc, cuivre, fer, manganèse) ainsi que des polyphénols et d’autres micronutriments.
Les polyphénols regroupent de très nombreux antioxydants tels que les anthocyanidines, les flavonoïdes, les acides phénoliques, les composés organosulfurés et les caroténoïdes. Ils sont naturellement présents dans l’artichaut, les fruits rouges, le kiwi, les agrumes, l’oignon, l’ail, le café, le thé, les olives, le chou, les cranberries, le raisin noir, le brocoli et le radis noir. Les polyphénols contribuent à la couleur, la saveur, l’amertume et l’astringence de ces aliments.
Le saviez-vous ?
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Soin de la peau : des actifs anti-âges
Préserver une apparence jeune à tout âge, c’est miser sur des actifs antirides dans sa routine de soins.
Le collagène assure à la peau sa solidité et sa résistance. Cette protéine responsable de sa fermeté constitue 70% du derme et est constamment renouvelée4. Cependant, sa fabrication diminue avec l’âge et l’exposition aux rayons UV entraîne un relâchement de derme et une perte d’élasticité5.
L’acide hyaluronique joue un rôle majeur dans l’éclat de la peau tout en l’hydratant. Elle capte et retient l’eau dans les tissus cutanés.
La coenzyme Q10, un antioxydant puissant qui lutte contre les dommages causés par les radicaux libres et stimule la production de collagène. Elle contribue ainsi à maintenir la jeunesse et la vitalité de la peau.
Le rétinol, un dérivé de la vitamine A. Cette dernière contribue au maintien d’une peau normale. Elle est parfois remplacée dans les soins antirides par son dérivé, le rétinol. II favorise le renouvellement cellulaire, atténue rides et ridules, et renforce la résistance de la peau.
Le saviez-vous ?
Dans notre complément nuCollagen, on a intégré du collagène hydrolysé de type I : cette forme de collagène à faible poids moléculaire est facilement absorbée par l’organisme. Pour profiter des bienfaits de cette protéine, nous avons choisi un collagène Premium, issu d’élevage extensif raisonné.
Des soins de la peau quotidiens pour maintenir une peau propre et lutter contre les impuretés
La peau, avec son renouvellement cellulaire permanent et sa production continue de sueur et de sébum, peut facilement se retrouver encrassée, terne et déshydratée.
Boutons, points noirs, grains de milium… Ces imperfections en surface sont autant d’indices révélateurs qui aident à identifier une peau asphyxiée.
Soin de la peau : réaliser un nettoyage quotidien
Pour éliminer les irrégularités de la peau et les pores obstrués, il est essentiel de réaliser un nettoyage quotidien. En plus de limiter l’accumulation de cellules mortes et de sécrétions, l’eau chaude provoque une dilatation des vaisseaux superficiels, favorisant ainsi l’oxygénation et l’apport de nutriments aux tissus cutanés.
Soin de la peau : appliquer chaque jour un soin hydratant
Toutefois, ses lavages trop fréquents peuvent affaiblir le film hydrolipidique. Par conséquent, il est vivement recommandé d’appliquer chaque jour un soin hydratant, comme une crème ou une huile sèche. Utilisé après la douche ou le bain, il contribue à prévenir son dessèchement, la protégeant contre les inconforts et le vieillissement prématuré.
Appliquez une formule hydratante, sous forme de crèmes, de lotions et de baume en massant soigneusement le visage et le corps, et en portant une attention particulière aux zones les plus sèches
Soin de la peau : que faire en cas de peau grasse à tendance acnéique ?
Pour les peaux grasses à tendance acnéique, assurez-vous de suivre une routine de soin rigoureuse.
Premièrement, traitez votre peau avec douceur, sans l’agresser. Une peau acnéique est inflammée et sensible. Bien qu’elle soit grasse, elle nécessite tout de même une bonne hydratation.
De même, tous les produits de soins utilisés, qu’il s’agisse de crème de jour ou de protection solaire, doivent être non comédogènes pour éviter d’obstruer les pores et limiter l’apparition des comédons.
De plus, les produits contenant des agents antibactériens tels que l’acide borique ou des extraits végétaux aident à réguler la production de sébum et à réduire les inflammations.
Enfin, il est recommandé d’éviter les glucides raffinés. Des recherches ont montré que l’adoption d’un régime alimentaire à faible indice glycémique peut être bénéfique pour réguler la production de sébum15.
En conclusion, la peau, bien plus qu’une simple enveloppe corporelle, est un organe vital aux nombreuses fonctions essentielles.
Véritable bouclier, elle est néanmoins fragile et requiert une attention particulière pour la préserver.
Prendre soin d’elle passe par une approche holistique :
- D’une part, en adoptant une routine de soins externes rigoureuse ;
- D’autre part, en veillant à une bonne hydratation interne et une alimentation variée et équilibrée.
Certains compléments alimentaires s’imposent comme de véritables alliés de beauté pour une belle peau en pleine santé.
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FAQ : Soin de la peau
Qu’est-ce qui fragilise la peau ?
Toutes les peaux, quelle que soit leur nature, peuvent être fragilisées. En cause, un ensemble d’agressions environnementales (UV, froid, pollution), physiques (actes esthétiques) et intrinsèques (stress, tabagisme, fatigue, maladies).
Quels sont les risques pour la peau ?
Lorsque la peau est affaiblie, la barrière cutanée ne peut plus jouer son rôle de bouclier protecteur. Immédiatement, son aspect est visiblement altéré. Le teint est plus terne et plus irrégulier, des imperfections et des rougeurs apparaissent. A long terme, le vieillissement de la peau est accéléré.
Quels soins pour la peau ?
Pour prendre soin de votre peau naturellement, il est essentiel d’adopter une approche complète.
En plus d’appliquer matin et soir des soins externes comme des crèmes et des lotions adaptées à votre type de peau, la micronutrition joue un rôle crucial dans la santé cutanée. Les antioxydants, présents dans une alimentation équilibrée ou sous forme de compléments, aident à protéger la peau contre les dommages des radicaux libres et à maintenir son éclat naturel.
Les compléments alimentaires à base de collagène peuvent également soutenir la production de cette protéine essentielle pour la fermeté et l’élasticité de la peau.
En combinant soins externes et soutien interne, vous pouvez nourrir votre peau de manière optimale pour un teint radieux et une apparence saine.
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