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Comment bien vieillir : nos astuces
Ces dernières décennies, les progrès scientifiques et techniques en médecine ont eu des effets spectaculaires sur l’allongement de l’espérance de vie. En France, les hommes vivent jusqu’à 80 ans environ et les femmes jusqu’à 86 en moyenne. Cependant, l’allongement de la vie ne s’accompagne pas toujours d’une qualité de vie satisfaisante. En effet, l’espérance de vie sans incapacité est, elle, inférieure de 20 ans ! Nous vivons donc en moyenne 20 ans avec des souffrances ou des incapacités qui altèrent notre bien-être et notre qualité de vie.
Est-ce une fatalité ? Non, car la Science avance et nous en apprend chaque jour un peu plus sur les mécanismes du vieillissement humain et comment le ralentir. Et plus nous commençons tôt, plus nous prenons soin de notre santé dans sa globalité, mieux ce sera !
Comment vieillir plus longtemps, mais surtout comment bien vieillir, c’est ce que nous allons voir dans cet article.
Par Patrick, Co-fondateur de nutriting et expert en nutrition
Publié le 6 octobre 2024, mis à jour le 16 janvier 2025
Qu’est-ce que vieillissement ?
Comprendre le vieillissement
Une définition simple ?
Selon Benjamin Gompertz, un mathématicien britannique du 18e siècle, le vieillissement est l’augmentation de la probabilité de mort avec l’âge.
Si cette définition paraît simple voire quelque peu simpliste, elle reste encore très pertinente aujourd’hui et forme la base de nombreux modèles actuels en biologie du vieillissement et en démographie.
Le « modèle de Gompertz » par exemple, montre à quel point le taux de mortalité augmente de façon exponentielle avec l’âge, quels que soient les facteurs de risque.
Autrement dit, le principal facteur de risque de mortalité n’est pas le tabagisme, la sédentarité, l’obésité, l’hypertension ou le cholestérol : c’est l’âge1.
Quelque peu fataliste comme vision non ? Et pourtant, il n’en est rien.
Mais qu’est-ce que le vieillissement exactement ?
D’un point de vue biologique, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) décrit le vieillissement comme le résultat de l’accumulation progressive de dommages moléculaires et cellulaires au fil du temps.
En d’autres termes, notre organisme subit chaque jour des dommages et doit constamment renouveler ses tissus. Cependant, avec le temps, notre capacité à réparer ces dommages et à régénérer nos tissus diminue.
Cela se traduit très concrètement par divers problèmes de santé, tels qu’une baisse de l’audition et de la vue, des douleurs articulaires ou lombaires, une augmentation de la fragilité (caractérisée par une diminution de la tonicité musculaire, de la mobilité et de la stabilité), des états confusionnels, de l’incontinence urinaire, et bien sûr, une plus grande vulnérabilité aux maladies.
À terme, cette accumulation de dommages finit même par entraîner une dégradation des fonctions physiologiques essentielles telles que la nutrition, la reproduction et même les relations sociales.
Qu’est-ce que bien vieillir ?
Bien vieillir se décompose selon ces deux caractéristiques : la longévité et la qualité de vie.
En d’autres termes, vieillir se caractérise via des aspects quantitatifs et qualitatifs.
- L’aspect quantitatif (ou longévité): cela signifie simplement vivre le plus longtemps possible. En effet, lorsque l’on pense à notre mort, notre premier souhait est « que ce soit le plus tard possible ». De fait, cela a été l’un des objectifs majeurs de la médecine pendant longtemps. Mourir à un âge avancé devient un souhait commun, et même une finalité. Socialement, mourir devient acceptable pourvu que cela se fasse à un âge avancé, quelque soit la vie que nous avons mené avant.
- L’aspect qualitatif (ou qualité de vie) : cela signifie conserver la meilleure santé possible, le plus longtemps possible, pour jouir de la meilleure qualité de vie possible. Si cet aspect passait souvent après la longévité, ces dernières années, avec l’allongement de l’espérance de vie et le raccourcissement de l’espérance de vie en bonne santé, nous prenons de plus en plus conscience que la qualité de vie est tout aussi importante sinon plus que la longévité. Car quel intérêt y a-t-il à vivre longtemps si l’on n’est plus autonome, si l’on souffre, si l’on ne peut plus faire les activités qui nous font plaisir : une balade dans la forêt ou en montagne, voyager, faire un tour en vélo, ou simplement porter ses petits-enfants dans nos bras.
Les mentalités changent, on ne cherche plus à vivre plus, mais à vivre mieux. Et cela devient même un sujet de santé publique majeur !
En effet, si en 2019, il y avait plus d’un milliard de personnes âgées de plus de 60 ans dans le monde, ce nombre devrait doubler d’ici 2050.
La population vieillit, il est donc vital d’adresser cette période de la vie.
Pourquoi on vieillit mal ?
Mais avant de se poser la question de comment bien vieillir, il est important de comprendre pourquoi « on vieillit mal ».
Qu’est-ce que bien vieillir, ou encore, vieillir en bonne santé ?
L’OMS définit le vieillissement en bonne santé par le développement et le maintien des aptitudes fonctionnelles qui favorisent le bien-être pendant la vieillesse2. Vieillir en mauvaise santé serait donc l’affaiblissement ou la perte de ces aptitudes fonctionnelles.
Il existe deux causes principales de perte de ces aptitudes : la maladie et les chutes.
Les maladies
Les maladies sont évidemment la cause principale de la faible espérance de vie, qu’elle soit en bonne santé ou non.
Quelles que soient les maladies, l’âge reste donc l’un des facteurs de risque majeur voire primaire. En d’autres termes, plus nous vieillissons, plus nous devenons vulnérables à des maladies qui, si elles n’entament pas tout simplement notre longévité, affectent significativement notre qualité de vie pour les années qu’il nous reste à vivre.
Les maladies liées à la vieillesse se classent principalement en 5 catégories :
- Les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux : il s’agit de la première cause de mortalité dans le monde. Quand elles ne sont pas mortelles, ces maladies entrainent des incapacités significatives en raison des dommages causés au système cardiovasculaire et/ou cérébral.
- Les maladies neurodégénératives : elles comprennent diverses pathologies comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson.
- Les maladies respiratoires chroniques : la bronchite chronique ou l’emphysème notamment réduisent considérablement la capacité pulmonaire et la tolérance à l’exercice, entraînant une dépendance accrue et une qualité de vie réduite.
- Le diabète de type 2 : une maladie qui augmente avec l’âge, et dont les complications sont nombreuses (neuropathies, problèmes rénaux, maladies cardiovasculaires, etc.).
- Les cancers : en particulier les cancers du poumon, du sein, de la prostate et les cancers colorectaux, sont des causes importantes d’incapacité et de décès chez les personnes âgées.
A ces 5 catégories de maladies majeures, on peut également ajouter tout ce qui a trait aux douleurs, en particulier articulaires, comme l’arthrose, qui est une cause majeure de douleur chronique et de mobilité réduite chez les personnes âgées.
Les chutes
Les chutes chez les personnes âgées sont une cause majeure de morbidité et de mortalité. Il s’agit même de la principale cause de blessures mortelles et non mortelles chez les adultes de plus de 65 ans3.
Environ 30% des personnes de plus de 65 ans et 50% des personnes de plus de 80 ans font au moins une chute chaque année. Ces chutes peuvent entraîner une diminution significative de la mobilité et de l’indépendance, augmentant le risque d’hospitalisation et d’admission en maison de retraite, mais elles peuvent aussi drastiquement réduire l’espérance de vie.
Parmi les blessures occasionnées, les fractures de la hanche sont particulièrement préoccupantes, avec un taux de mortalité à un an atteignant 27% après une telle blessure4.
En d’autres termes, une personne âgée qui se fracture la hanche lors d’une chute aurait près d’une chance sur 3 de mourir dans l’année qui suit !
Les causes des chutes sont multiples. Il existe bien sûr des facteurs environnementaux, tels qu’un mauvais éclairage, un sol glissant ou des obstacles au sol. Mais surtout, il y a des facteurs intrinsèques, liés à l’âge et à la santé. Parmi ceux-ci, on trouve évidemment le déclin de la vision (et de l’audition), mais surtout le déclin musculaire, connu sous le nom de sarcopénie.
En effet avec l’âge, nous perdons de la masse musculaire, et avec, de la force. Nous bougeons moins, et perdons alors par la même occasion en mobilité, en sensation proprioceptive (la maitrise du corps dans l’espace), en souplesse, en équilibre, en stabilité. Les os sont également plus fragiles, ce qui facilite les fractures.
Maintenant que nous avons vu les causes principales du vieillissement en mauvaise santé, voyons s’il est possible de prévenir tout ça, et comment.
Comment bien vieillir : 3 piliers du vieillissement en bonne santé
Sans surprise, les facteurs de protection contre les maladies liées à l’âge et contre les causes d’incapacités et de chutes se recoupent souvent.
Ils se regroupent en 3 grandes catégories :
- L’activité physique ;
- L’alimentation ;
- Et le fonctionnement neuropsychologique (le maintien des fonctions cognitives et d’une bonne santé mentale).
Une approche globale intégrant ces 3 facteurs pourrait prévenir de nombreuses maladies liées à l’âge et améliorer la qualité de vie des personnes âgées.
Bien sûr, il existe d’autres aspects du vieillissement en bonne santé qui sont également cruciaux, il s’agit notamment d’un sommeil suffisant et de qualité, ainsi que d’un environnement adéquat (sans pollution notamment).
Il va de soi également que tous les comportements qui présentent des facteurs de risques sont à écarter : le tabagisme et l’alcool en particulier. Mais tout cela vous le savez déjà, alors nous ne nous étendrons pas sur ces sujets dans cet article.
A présent, plongeons dans le cœur du sujet !
Comment bien vieillir : l’activité physique
Nous savions déjà que l’activité physique est un important facteur de prévention contre de nombreuses maladies, en particulier les maladies cardiovasculaires.
Mais ce n’est pas tout, de nombreuses études ont également démontré que faire du sport permet indéniablement de retarder le mécanisme de vieillissement.
Oui, bouger et bien vieillir sont étroitement liés. L’activité physique est même, en réalité, le moyen le plus efficace et le plus probant de ralentir les effets de l’âge5.
Deux caractéristiques de l’activité physique seront particulièrement importantes à développer pour vieillir en bonne santé : la force physique, et la capacité cardio-respiratoire, aussi appelée VO2max.
Comment bien vieillir : développer la force physique
La perte de muscles inéluctable avec l’âge
La force physique, notamment par le biais de la croissance musculaire, est un élément fondamental du vieillissement en bonne santé.
Or, dès l’âge de 25 ans, notre corps va chercher à diminuer notre masse musculaire, trop couteuse à maintenir. En effet, il ne faut pas oublier que le processus évolutif sélectionne principalement les traits favorisant la reproduction. La longévité n’est donc pas une priorité pour notre organisme, qui décline lentement après l’âge de reproduction.
Nous allons ainsi perdre jusqu’à 1% de masse musculaire par an, un chiffre qui double à partir de 40 ans, et accroit avec l’âge6 : c’est ce que l’on nomme la sarcopénie.
Les études montrent un lien entre force physique et longévité
La sarcopénie est, de fait, liée à de nombreux problèmes de santé, tels que des maladies chroniques (insuffisance cardiaque et cancers notamment), des taux de survie plus bas, des complications postopératoires, des hospitalisations prolongées, des chutes, des fractures, des troubles métaboliques, des troubles cognitifs et une mortalité générale accrue7,8.
Les études sur le sujet montrent d’ailleurs que :
- La masse musculaire est un excellent marqueur de longévité et ce, indépendamment de l’indice de masse corporelle, du tabagisme ou de l’activité physique9.
- La force de préhension et la masse musculaire étaient des prédicteurs significatifs de la mortalité chez les individus de plus de 60 ans, et qu’à l’inverse, la perte de force était corrélée à une augmentation du taux de mortalité10.
- Une diminution de 5 kg de la force de préhension chez les hommes était associée à un risque de mortalité toutes causes confondues augmenté de 16%11.
- Les personnes âgées ayant la plus grande force de préhension avaient un risque de mortalité réduit de 34%12.
Bien entendu, la force de préhension n’est qu’un marqueur de la force physique globale et permet de facilement quantifier cette dernière. Il n’y a pas de lien causal direct entre la force dans nos mains et notre longévité !
Plus édifiant encore, une étude longitudinale coréenne sur près de 10.000 personnes âgées montre que les personnes les plus faibles avait un taux de mortalité 2,6 fois supérieur à celui des personnes les plus fortes13. C’est un chiffre colossal !
Autrement dit, être faible physiquement est encore plus préjudiciable pour la santé que le tabagisme14.
L’effet bénéfique de la force physique va plus loin que la seule prévention des chutes
Mais ces bienfaits ne s’expliquent pas seulement par l’effet préventif de la masse musculaire et de la force sur les chutes. De nombreuses études indiquent également que le muscle joue un rôle prépondérant dans la réponse immunitaire15,16.
Cela est en partie dû au fait qu’ils sont nos réservoirs d’acides aminés, essentiels à la synthèse des protéines nécessaires à la guérison des blessures.
En conclusion, développer la force physique et la masse musculaire (qui sont évidemment corrélés) via la musculation est absolument crucial pour vieillir en bonne santé. Cela permet de se protéger contre de nombreuses maladies, prévient les chutes dont les conséquences sont très délétères, et améliore considérablement la qualité de vie via une meilleure autonomie et une plus grande facilité à faire les tâches de tous les jours !
Le saviez-vous ?
Deux études à fort niveau de preuve ont montré que la prise de 15 g de collagène par jour pendant 3 à 4 mois favorise la prise de masse musculaire. Pour en savoir plus, on vous explique ça en détail par ici.
Comment bien vieillir : développer la capacité cardio-respiratoire
Le deuxième élément phare de l’activité physique avec la force physique, c’est bien évidemment la capacité cardio-respiratoire, que l’on mesure par un indicateur clé : la VO2max.
Qu’est-ce que la VO2max ?
La VO2max représente la capacité maximale de notre corps à consommer de l’oxygène, il est exprimé en millilitres d’oxygène utilisé par minute par kilogramme de poids de corps (ml/min/kg).
Cet oxygène est consommé par nos mitochondries, les petites centrales énergétiques de nos cellules, qui grâce à cet apport produisent de l’énergie. Plus les mitochondries sont efficaces, plus elles arrivent à utiliser de l’oxygène, même en plein effort, et donc à produire de l’énergie.
La VO2max est donc un marqueur de l’efficacité de ces cellules énergétiques. Plus la VO2max est élevée, plus nos mitochondries sont efficaces pour convertir l’oxygène en énergie.
Les athlètes très entraînés ont une VO2max d’environ 85 ml/min/kg, tandis qu’une personne moyenne a une VO2max autour de 40 ml/min/kg.
Les études montrent là encore un lien entre VO2max et longévité
Le problème est que comme pour la masse musculaire, notre VO2max ne fait que diminuer avec l’âge, jusqu’à atteindre des niveaux qui peuvent être problématiques (on est vite fatigué, essoufflé, et limité dans nos gestes du quotidien).
Et tout comme la force ou la masse musculaire, une meilleure VO2max est associée dans les études à une réduction du risque de maladies cardiovasculaires, une amélioration du métabolisme (en favorisant une meilleure régulation de la glycémie, réduisant ainsi le risque de diabète de type 2), un renforcement du système immunitaire, et plus de résilience face aux maladies chroniques17.
La VO2max est également l’un des meilleurs prédicateurs de longévité. Les chercheurs indiquent même que, non content de diminuer la mortalité, son effet est encore plus spectaculaire sur la qualité de vie. Une bonne VO2max « donne plus de vie aux années qu’il nous reste à vivre » disent-ils18.
Une récente étude a d’ailleurs estimé qu’une augmentation de la VO2max de 1 ml/min/kg était associé à une diminution du risque de mortalité toute cause confondue de presque 10%19 !
Des bénéfices pour bien vieillir, sans effet de plafonnement ou saturation
Et la meilleure des nouvelles, c’est que les études ne montrent aucun effet de plafonnement ou de saturation. La condition cardio-respiratoire est inversement associée à la mortalité à long terme, sans limite supérieure observée de bénéfice.
Autrement dit, meilleure est votre VO2max, plus vos risques de morbidité et mortalité diminuent20.
La VO2max : un marqueur plus qu’une cause directe pour bien vieillir
Comme pour la force de préhension, la VO2max est surtout avant tout un marqueur de notre capacité cardio-respiratoire et de notre activité physique au long cours, car tout comme la force physique, une bonne VO2max met des années à se développer et se maintenir.
Il n’est en effet pas certain que la VO2max soit directement causale dans cette amélioration spectaculaire de la longévité et de l’espérance de vie en bonne santé21.
En d’autres termes, si l’on avait une pilule pour augmenter miraculeusement notre VO2max, les bénéfices seraient vraisemblablement limités.
Au final, le corps bénéficie surtout de l’activité physique, et plus particulièrement des deux types d’activités qui consistent à augmenter notre force et notre masse musculaire d’une part, et améliorer notre capacité cardio-respiratoire de l’autre. Pour ces deux types d’activité, la force musculaire (de préhension ou autre) et la VO2max en sont les meilleurs marqueurs qu’il convient de suivre.
Comment améliorer votre capacité cardio-respiratoire ?
Les meilleurs exercices pour améliorer notre capacité cardio-respiratoire sont les entrainements d’endurance à basse intensité (que l’on appelle « au seuil » ou en « zone 2 »), ainsi que les exercices fractionnés à très haute intensité22.
La zone 2 est la zone d’intensité dans laquelle nous pouvons encore tenir une conversation, mais pas de manière très confortable. Cela correspond selon les capacités cardio-respiratoires de chacun à des intensités allant de la marche à vive allure à de la course à allure modérée. Plus vous êtes entrainé(e), et plus vous pouvez produire un effort important tout en restant dans cette zone 2.
A l’inverse, la très haute intensité correspond à l’effort maximal que nous pouvons soutenir pendant quelques minutes.
L’un des protocoles les plus en vogue s’appelle le 4×4 norvégien, où l’on alterne entre 4 minutes à très haute intensité et 4 minutes à très basse intensité, le tout au sein d’un cycle répété 4 fois.
Bien évidemment, cela nécessite d’être déjà préparé(e) physiquement à ce type d’efforts, sans quoi les blessures seront inéluctables. Il est donc important de progresser à votre rythme, en respectant la capacité de récupération de votre organisme.
Vous connaissez l’Ashwagandha ?
C’est une plante utilisée dans l’ayurveda, la médecine traditionnelle indienne, qui aurait des effets positifs sur la performance sportive et la capacité aérobie VO2 max, ainsi que sur la force musculaire.
Les recommandations de l’OMS pour bien vieillir
En termes pratiques, l’OMS recommande pour les adultes de 18 à 64 ans et les + de 65 ans23 :
- Des exercices d’endurance d’intensité modérée pendant au moins 150 minutes (2 heures et demie) au cours de la semaine ; 75 minutes s’il s’agit d’une activité sportive soutenue.
- Des exercices de renforcement musculaire avec intervention des principaux groupes musculaires, au moins deux jours par semaine.
Mais encore une fois, souvenez-vous qu’il n’y a pas de limites aux bénéfices du sport. A partir du moment où vous progressez méthodiquement et intelligemment (c’est-à-dire en augmentant progressivement la charge et l’intensité de sorte à respecter vos capacités de récupération), plus vous en ferez, plus ça sera bénéfique !
Comment bien vieillir : l’alimentation
Il va de soi que l’alimentation a également un rôle crucial à jouer. C’est évidemment déjà le cas pour notre santé en général, mais cela est encore plus vrai pour vieillir en bonne santé.
Voyons les points importants.
Comment bien vieillir : pas trop de calories, ni trop peu
Le premier point important concerne les calories, autrement dit la quantité d’énergie issue de l’alimentation que nous consommons quotidiennement.
Nos besoins en énergie sont plus ou moins stables tout au long de notre vie, à l’exception de deux périodes importantes : la croissance, et la vieillesse.
En effet, à partir de 60 ans, on constate une chute du métabolisme basal qui est inhérente à l’âge24, c’est-à-dire qu’elle ne s’explique pas uniquement par la baisse de la masse maigre et de la masse grasse. Dit autrement, passé 60 ans, notre organisme devient très économe en énergie, et nécessite nettement moins de calories pour subvenir à ses besoins : environ 26% de moins à l’âge de 90 ans par rapport à un adulte de 50 ans.
Le corollaire de cet modification physiologique due à l’âge, c’est que l’on prend plus facilement du poids. Or la graisse, en particulier viscérale, est un facteur de risque de nombreuses maladies25.
Il convient donc, en premier lieu, de veiller à la quantité de calories que l’on consomme, et de veiller à conserver un tour de taille sain !
Manger suffisamment (car la sous-nutrition peut également être problématique au grand âge), mais pas trop, voilà déjà le premier des commandements de l’alimentation pour bien vieillir.
Comment bien vieillir : manger suffisamment de protéines
Le deuxième point d’attention, et sans doute l’un des plus importants, concerne en particulier les protéines.
En effet, nous l’avons vu, il faudra absolument lutter contre la sarcopénie pour minimiser les risques de chutes et améliorer la santé globale. Or, plus nous vieillissons, plus nos muscles deviennent résistants à l’anabolisme26, c’est dire moins ils seront faciles à muscler, et plus il faudra consommer de protéines pour les maintenir et les développer27.
D’ailleurs, les études d’observation montrent que la fragilité osseuse28 et la faiblesse musculaire29 sont surtout prépondérantes chez les personnes âgées qui ne consomment pas suffisamment de protéines.
Le problème, c’est qu’à ce jour, l’apport journalier recommandé en protéines est calculé avec le bilan azoté : une méthode obsolète qui sous-estime grandement nos besoins.
En effet, selon le besoin azoté, la référence nutritionnelle en protéines des adultes en bonne santé (RNP) est de 0,83 g/kg/j. Chez les personnes âgées, elle est légèrement plus élevée, de l’ordre de 1 g/kg/j.
Mais des études utilisant une méthode bien plus robuste suggèrent qu’il faudrait au minimum plutôt de l’ordre de 1,2 g/kg pour les personnes âgées30, 31.
D’autres études faites avec des apports plus élevés, de 1,3 g/kg32 à 1,6 g/kg33 montrent même encore plus de bénéfices.
Ces dosages restent bien évidemment parfaitement sûrs, l’ANSES indiquant que des apports jusqu’à 2,2 g/kg/j peuvent être considérés comme sûrs et satisfaisants34.
Par conséquent, s’il est important de consommer suffisamment de protéines à l’âge adulte, cela devient encore plus important à mesure que l’on vieillit !
Mangez donc régulièrement de la viande (blanche de préférence), du poisson, des œufs, des produits laitiers, mais aussi des légumineuses ou du tofu (en particulier si vous êtes végétarien(ne) ou vegan)
Comment bien vieillir : quel modèle d’alimentation ?
Le régime méditerranéen
Si les calories et les protéines constituent le socle d’une pyramide alimentaire de l’alimentation pour vieillir en bonne santé, la qualité et la diversité de l’alimentation en serait le chapeau.
En effet, même si l’on consomme ce qu’il faut de calories et de protéines, le corps a encore besoins de tous ses micronutriments essentiels, vitamines et minéraux, de ses acides gras oméga-3, de fruits et légumes, de fibres, etc.
Alors, quel modèle alimentaire adopter ?
Si l’on ne devait choisir qu’un type d’alimentation comme cadre, ce serait sans hésiter le régime méditerranéen.
Les études montrent effectivement sans conteste que l’adhésion à un régime de type méditerranéen est associée à une diminution significative du risque de mortalité toutes causes confondues, de maladies cardiovasculaires, de cancer, d’obésité, et de diverses maladies neurodégénératives35. Bref, à une plus faible mortalité toutes causes confondues36, et donc logiquement, à une plus grande longévité37.
C’est, sans hésitation aucune, l’alimentation santé qui a fait le plus ses preuves dans la littérature médicale, et celle qui est la plus indiquée pour vieillir en bonne santé.
Les caractéristiques de l’alimentation longévité
Pour rentrer un peu plus dans les détails, on pourrait se demander quelles sont les caractéristiques de l’alimentation en général qui sont associées à une plus grande longévité ?
Une revue systématique de 202238 a justement tenté de répondre à cette question sur la base de 36 études liant l’alimentation à la longévité.
Les chercheurs ont conclu que l’alimentation idéale devait être caractérisée par :
- Une haute teneur en fruits et légumes : riches en fibres, antioxydants et micronutriments, ils réduisent les marqueurs inflammatoires.
- Des protéines maigres : notamment du poisson (riche en oméga-3, qui aide à réduire les inflammations et à améliorer le profil lipidique), mais également des légumineuses, sources de protéines végétales.
- Des graisses saines : l’huile d’olive, en particulier vierge extra, offre des acides gras monoinsaturés et des polyphénols bénéfiques pour la santé cardiovasculaire.
- Une faible consommation de produits transformés et une limitation des produits ultra-transformés : ces aliments ultra-transformés entrainent une surconsommation de calories39 et favorisent l’inflammation à bas bruit40, qui contribue au développement de maladies chroniques41.
- Des noix et des graines : riches en acides gras insaturés, fibres et vitamines, elles réduisent les risques cardiovasculaires.
En résumé, une alimentation de type méditerranéenne avec un focus particulier sur les protéines, c’est-à-dire une alimentation qui comprend des protéines maigres (viande, poisson, volaille, œufs, produits laitiers, soja…), des bonnes graisses (huile d’olive et oméga-3), des noix et des graines, des légumineuses et une grande variété de fruits et légumes, sera la meilleure pour vieillir longtemps ET en bonne santé !
Nota : Ce type d’alimentation, appelée « PROMED » pour « PROtein enriched MEDiterranean Diet » (en français, régime méditerranéen enrichi en protéines) a d’ailleurs fait ses preuves sur l’état nutritionnel et cognitif des adultes âgés42.
Faire le plein de vitamines, minéraux et antioxydants.
Pour assurer des apports optimaux en micronutriments essentiels, vous pouvez aussi utiliser un multivitamines complet et équilibré comme nuPower : 22 vitamines, minéraux & antioxydants rigoureusement sélectionnées, sous leur forme active et à dosages 100% physiologiques.
Comment bien vieillir : nos astuces en bonus
Si vous suivez un régime alimentaire de type régime méditerranéen enrichi en protéines et que vous contrôlez vos calories (de sorte à n’être ni en surpoids, ni en insuffisance pondérale), vous faites déjà 90% de ce qu’il faut en nutrition.
Les 10% restants seront un ensemble de petites choses qui tournent autour de l’alimentation : mode de cuisson, « super-aliments », et compléments alimentaires.
Attention à la cuisson
Lorsque l’on cuit des aliments à trop haute température, une réaction s’opère entre les sucres et les protéines, appelée réaction de Maillard.
Cette réaction est celle qui donne des arômes dits « empyreumatiques », c’est-à-dire des arômes et des saveurs qui évoquent des notes de fumé, de grillé, de torréfié voire de brûlé. S’ils sont valorisés en cuisine, ils peuvent avoir des effets moins appréciables sur notre organisme.
En effet, le résultat de ces réactions entraine des produits finaux appelés produits de glycation avancés (ou AGE). Ces produits sont impliqués dans diverses maladies liées à l’âge telles que le diabète, la cataracte, la maladie d’Alzheimer, et l’athérosclérose43.
Pour limiter la formation de ces composés, il convient de varier les types de cuisson et notamment de limiter les cuissons à très haute températures (type grill ou barbecue), et de privilégier des cuissons plus douces (à la vapeur ou à basse température).
Certains nutriments et antioxydants comme le thé vert ou les vitamines C et E peuvent inhiber la formation de ces produits.
Les aliments bons pour le cerveau
S’il n’existe pas à proprement parler de superaliments, certains aliments, de par leur richesse en antioxydants ou acides gras essentiels, semblent particulièrement intéressant pour conserver nos performances cognitives.
Il s’agit par exemple de la myrtille, du cacao, du thé vert, du raisin, des œufs (pour leur richesse en choline) ou encore des oméga-3.
Incorporer ces aliments ou nutriments plus souvent à votre table serait donc sans doute une bonne idée !
Les compléments alimentaires
Enfin, dans certains cas, l’usage de compléments alimentaires peut faire sens et contribuer à vieillir en bonne santé.
En effet, les besoins en micronutriments peuvent augmenter avec l’âge, mais paradoxalement, dans bien des cas, l’appétit diminue, ce qui fait qu’il est compliqué pour une certaine partie de cette population d’atteindre ses besoins en vitamines et minéraux44, 45.
Dans ces populations, les études démontrent que l’usage d’un multivitamines permet de supprimer toutes les carences en micronutriments essentiels46 ce qui pourrait avoir un effet positif sur certaines maladies47, dont la cataracte48 ou la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) 49.
Il existe également des compléments qui pourraient être efficace contre les douleurs articulaires, comme la N-acetyl glucosamine et la chondroïtine50 ; des compléments qui pourraient même agir contre l’arthrose
Le saviez-vous ?
Dans notre complément alimentaire pour les articulations nuMove, la chondroïtine est associée à la glucosamine car leur action est synergique. On y ajoute de la racine d’Harpagophytum (aussi surnommée « griffe du diable ») et de la silice pour une action en profondeur et durable. Pour en savoir plus, on vous explique tout par ici.
Comment bien vieillir : le fonctionnement neuropsychologique
Qu’est-ce que le fonctionnement neuropsychologique ?
Le fonctionnement neuropsychologique peut être défini simplement comme l’ensemble des processus mentaux et comportementaux liés au fonctionnement du cerveau. Cela inclut des aspects comme la mémoire, l’attention, la perception, le langage, et les capacités de raisonnement, ainsi que les émotions et le comportement.
En somme, il s’agit de la manière dont le cerveau influence et contrôle nos pensées, nos émotions et nos actions.
S’il est important de vieillir en bonne santé d’un point de vue physique, il est également très important de « garder toute sa tête » !
En effet, le vieillissement est souvent marqué par une perte de nos capacités cognitives, et par un plus grand risque de dépression51. Il n’est pas tout à fait clair si la dépression est directement liée à l’âge, cependant les incapacités physiques et cognitives liées au vieillissement favorisent ce type de trouble52.
Alors, comment prendre soin de son cerveau pour bien vieillir ?
Il va de soi que l’hygiène de vie a un rôle prépondérant dans le fonctionnement neuropsychologique, en particulier l’activité physique, l’alimentation et bien évidemment le sommeil.
Mais puisque nous avons déjà traité ces premiers points, voyons ce qui relève spécifiquement du cerveau.
Comment bien vieillir : la stimulation cognitive
L’une des grandes découvertes de ces dernières années à propos du cerveau concerne sa plasticité, en particulier neuronale, qu’on appelle la neuroplasticité.
Ce terme désigne la capacité du cerveau à se remodeler et à s’adapter en réponse à l’expérience et à l’apprentissage, en créant de nouveaux neurones, de nouvelles synapses (les connexions entre les neurones) et en remodelant les réseaux neuronaux existants.
Cela peut se faire tout au long de notre vie en stimulant le cerveau, et même à un âge avancé53.
Il existe des programmes spécialisés basés sur la neuroplasticité qui sont adaptés et personnalisés. Il s’agit notamment du « Brain Fitness Program » conçu par le neuroscientifique Dr. Michael Merzenich et de « Cognifit ».
Ces programmes sont conçus pour améliorer la mémoire, l’attention et la vitesse de traitement et ont été validé par un très grand nombre d’études54.
Ces entrainements permettent d’augmenter la « réserve cognitive » qui donne à notre cerveau de la résilience face aux lésions cérébrales, en l’aidant à compenser les effets de la dégénérescence neuronale liée à des pathologies comme la maladie d’Alzheimer. Une réserve cognitive plus élevée est associée à une tolérance accrue à la pathologie de la maladie d’Alzheimer et à une réduction de l’incidence de la démence55, 56, 57.
Les activités de formation cognitive et des engagements intellectuels tout au long de la vie favorisent donc une meilleure santé cognitive et peuvent potentiellement réduire les effets des maladies neurodégénératives.
Cependant, il n’est pas nécessaire de suivre des programmes spécifiques pour améliorer notre réserve cognitive. Lire des livres58, apprendre une nouvelle langue59 ou un instrument de musique60, jouer à des jeux de calcul ou de stratégie (comme les échecs) 61 ou même à des jeux vidéo62 pourraient être des méthodes tout aussi efficaces et ludiques.
Bref, l’important est d’être actif(ve) et de stimuler son cerveau de manières diverses et variées, via de l’apprentissage, des jeux de rapidité, de réflexion, de la lecture, etc.
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Comment bien vieillir : la méditation
L’intérêt grandissant de la méditation a poussé certains chercheurs à analyser le lien entre méditation et vieillissement cérébral.
De nombreuses études semblent attester des effets bénéfiques de la méditation sur les fonctions cognitives et la structure du cerveau, en particulier des personnes âgées.
Une étude longitudinale a par exemple révélé que la pratique de la méditation peut améliorer la connectivité cérébrale chez les personnes âgées vivant en communauté, notamment celles présentant un léger déficit cognitif et réduire les biomarqueurs du vieillissement cellulaire63.
La méditation pourrait également protéger contre la dégénérescence du « réseau par défaut » du cerveau, un réseau de diverses régions cérébrales qui sont actives lorsque notre cerveau est au repos, et qui est souvent affecté par des maladies comme l’Alzheimer64.
En 2017, des chercheurs de l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) ont examiné le cerveau d’experts en méditation65 (qui avaient accumulé jusqu’à 30.000 heures de pratique). Ils ont découvert que ces personnes présentaient un vieillissement cérébral considérablement ralenti par rapport aux non-méditants ou à ceux qui méditent moins.
Méditer permettrait donc de vieillir en bonne santé !
Comment méditer ?
Vous ne savez pas méditer ? Il n’y a rien de plus simple, asseyez-vous en tailleur ou sur une chaise, le dos relativement droit et le reste du corps détendu (la posture doit être naturelle, ni trop tendue, ni trop détendue). Fermez les yeux, et concentrez-vous sur votre respiration.
Ayez simplement la conscience de votre respiration lorsque vous inspirez, puis lorsque vous expirez. Vous pouvez même formaliser ces choses si vous le voulez, en vous disant « j’inspire », puis « j’expire ». Vous pouvez également prendre conscience de vos poumons qui se gonflent et se dégonflent, de votre diaphragme qui se soulève puis s’abaisse, du changement de la température de l’air qui rentre et sort de vos narines, etc.
Très rapidement, votre cerveau va laisser de côté cette instruction pour aller voguer ailleurs, penser à des événements passés, à une chose qui vous tracasse, à tout ce que vous devez faire dans la journée ou la semaine, ou encore il se mettra simplement à rêvasser.
Cela est parfaitement normal, et ce n’est qu’à ce moment que la méditation prend tout son sens : elle consiste à ramener activement l’attention à votre respiration, aussitôt que vous avez pris conscience qu’elle est partie ailleurs (ce qui peut prendre un certain temps). Et c’est tout.
Cela arrivera des dizaines et des dizaines de fois par session, et c’est tant mieux ! A chaque fois que vous ramenez l’attention à la respiration, cela signifie que vous avez pris conscience de cette perte d’attention, et que vous avez eu la force mentale de la ramener à la respiration. C’est tout le but de l’exercice ! Simple, n’est-ce pas ?
Remettez inlassablement sur le métier votre ouvrage, et vous devriez en ressentir les bénéfices en quelques semaines à peine.
Cependant, la clé réside aussi dans le fait de ne formuler aucune attente, de ne pas avoir d’exigence en termes de qualité de méditation (il n’y a pas de bonne ou de mauvaise méditation), de ne pas en attendre de quelconque bienfait et encore moins dans un quelconque laps de temps.
Faites confiance au processus, et contentez-vous de méditer, sans jugement.
Vous pourrez également changer l’objet de votre attention, au lieu de vous focaliser sur la respiration, focalisez-vous sur un objet (une fleur par exemple), ou un son, un sentiment, une sensation (comme une douleur), une émotion, un goût, qu’importe, tant que vous avez quelque chose sur lequel reposer votre attention.
L’objet de méditation n’est qu’un prétexte pour exercer notre attention et la ramener à bon port à chaque fois qu’elle part voir ailleurs. A terme, tout devient objet de méditation !
Idéalement, trouvez une association ou communauté reconnue près de chez vous qui pratique une méditation laïque, inspirée de cultures traditionnelles qui pratiquent la méditation depuis des millénaires (attention aux dérives New Age de plus en plus nombreuses).
Les communautés de méditation Tergar par exemple sont très qualitatives à cet égard.
Comment bien vieillir : l’entourage social
Enfin, l’entourage social joue un rôle prépondérant dans la longévité et la qualité de vie durant le grand âge.
La Harvard Study of Adult Development70 est la plus longue étude jamais réalisée sur un groupe d’individus afin d’étudier leur mode de vie. Menée par Robert Waldinger, professeur de psychiatrie à la Harvard Medical School, l’étude a débuté en 1938 sur 724 étudiants, classes sociales et genres confondus, dont le Président John F. Kennedy. Elle a donné lieu à plusieurs cohortes, notamment la cohorte « Grant », la cohorte « Glueck » et la cohorte de « seconde génération » sur les enfants des participants à la première cohorte, et qui continue donc à ce jour !
Résultat ? Si un régime alimentaire adéquat et une activité physique régulière apparaissent comme deux éléments essentiels à un vieillissement en bonne santé, l’étude démontre aussi que les relations sociales ont leur rôle à jouer. Et pas des moindres…
Pour reprendre les mots du professeur Waldinger :
La solitude tue. Elle est aussi puissante que le tabagisme ou l’alcoolisme.
Et cela n’est pas réellement une surprise. De nombreuses études ont mis en évidence l’intérêt d’avoir des relations sociales enrichissantes et divertissantes.
Une méta-analyse réactualisée66 a notamment montré que les relations sociales positives sont associées à un ralentissement du déclin cognitif chez les personnes âgées. Les aspects structurels (comme la taille et la fréquence des contacts sociaux) et fonctionnels (comme le soutien social et l’intégration) des relations sociales ont tous deux des impacts significatifs.
Une autre récente revue systématique et méta-analyse d’études longitudinales67 a révélé que la participation sociale formelle, telle que le bénévolat et l’implication dans des clubs ou des associations, est associée à une réduction du déclin cognitif chez les adultes d’âge moyen et les personnes âgées.
Un rapport réalisé par l’Académie Nationale des Sciences68 indique même que les personnes socialement isolées présentent un risque accru de 50% de développer une démence, comparé à celles qui ont des relations sociales solides.
Bref, entretenir ses relations sociales et être connecté(e) physiquement avec ses ami(e)s, son ou sa conjointe, ses enfants, ses parents, ses voisins ou encore ses collègues a un réel impact sur la longévité et sur le bonheur de manière générale.
Les activités sociales et le soutien social contribuent également à une meilleure qualité de vie en réduisant la dépression, l’anxiété et les niveaux de stress, des facteurs qui peuvent tous affecter négativement le fonctionnement neuropsychologique.
“On ne peut pas s’empêcher de vieillir, mais on peut s’empêcher de devenir vieux”, disait Henri Matisse.
Si l’on devait résumer très succinctement nos conseils pratiques sur comment bien vieillir :
- Pratiquez une activité physique régulière en combinant idéalement des exercices de résistance musculaire (de la musculation) avec des exercices d’endurance aérobique (course à pied, vélo, natation, etc.). Monitorez votre force physique ainsi que votre VO2max (via un test d’effort avec un cardiologue), et cherchez à augmenter ces deux paramètres (il n’y a pas d’âge pour commencer et pour progresser !).
- Suivez une alimentation de type PROMED (PROtein enriched MEDiterranean diet) : riche en protéines maigres (viande blanche de préférence, poissons, œufs, produits laitiers, sojas et légumineuses), en bon gras (huile d’olive, poissons gras ou oméga-3, noix et graines), en légumineuses et bien sûr en fruits et légumes.
- Stimulez votre cerveau : apprenez une nouvelle langue, un instrument de musique, jouez à des jeux de réflexion, de stratégie ou à des jeux vidéos, lisez des livres, et faites fonctionner votre mémoire.
- Gérez votre stress, notamment par la pratique de la méditation.
- Entourez-vous et vivez une vie socialement épanouie. Le cas échéant, inscrivez-vous dans des clubs, ou pratiquez le bénévolat dans des associations d’aide au prochain.
- Sans oublier bien sûr d’avoir un sommeil qui soit satisfaisant (en qualité et en quantité).
Si la vie éternelle n’existe pas encore, il est néanmoins possible de vivre plus âgé et en bonne santé. Les prédictions annoncent que nous allons vivre de plus en plus longtemps, alors autant faire en sorte d’en profiter un maximum.
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FAQ : Comment bien vieillir
Que signifie exactement bien vieillir ?
Bien vieillir se traduit par deux aspects essentiels : la longévité et la qualité de vie. Il ne s’agit pas seulement de « vivre vieux », mais de conserver une bonne santé physique et mentale le plus longtemps possible, ce qui permet de rester autonome, de profiter des activités quotidiennes et de maintenir des relations sociales épanouissantes.
Le concept de bien vieillir inclut donc une vie sans incapacités majeures, où l’on peut continuer à faire ce qui nous plaît, comme marcher, voyager ou passer du temps avec nos proches.
En somme, bien vieillir, c’est vieillir tout en conservant une vie de qualité.
Pourquoi on peut vieillir mal ?
Vieillir mal est souvent lié à deux principales causes : les maladies et les chutes.
Les maladies chroniques, comme les maladies cardiovasculaires, neurodégénératives, respiratoires, le diabète de type 2 et les cancers, deviennent plus fréquentes avec l’âge, réduisant l’espérance de vie en bonne santé.
Les chutes, particulièrement fréquentes chez les personnes âgées, peuvent entraîner des blessures graves comme les fractures de la hanche, qui augmentent fortement le risque de mortalité et de perte d’autonomie.
Ces deux facteurs combinés contribuent à une diminution significative de la qualité de vie avec l’âge.
Comment bien vieillir : quels sont nos conseils ?
Pour bien vieillir, il est recommandé de suivre une approche globale qui inclut plusieurs piliers :
- Activité physique : intégrer des exercices réguliers de renforcement musculaire et d’endurance cardio-respiratoire est crucial pour la prévention des maladies chroniques, mais également pour maintenir la force et la mobilité afin de prévenir les chutes et/ou diminuer leur gravité.
- Alimentation : adopter un régime alimentaire équilibré, de type méditerranéen enrichi en protéines, est essentiel pour la santé musculaire et générale. Ce régime doit être riche en fruits, légumes, graisses « saines » (huile d’olive et oméga-3), et pauvre en aliments ultra-transformés.
- Stimulation cognitive : stimuler le cerveau par l’apprentissage, les jeux de stratégie, ou même la méditation, aide à préserver les capacités cognitives et à ralentir le déclin mental.
- Gestion du stress : la méditation et d’autres techniques de gestion du stress sont bénéfiques pour la santé mentale et cognitive sur le long terme.
- Vie sociale : maintenir des relations sociales actives et enrichissantes contribue à une meilleure qualité de vie et à une réduction du déclin cognitif.
- Sommeil : assurer un sommeil de qualité est également fondamental pour vieillir en bonne santé et pour mettre en place toutes les actions décrites plus haut !
Ces conseils visent à maximiser la durée de vie en bonne santé et à profiter pleinement des années qui passent.
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